Il y a des moments où il faut nommer les choses sans détour. Certaines personnes qui ont jadis évolué à nos côtés — que nous avons soutenues, formées, valorisées — ont fait le choix de partir. Ce choix est respectable en soi. Mais ce qui l’est beaucoup moins, c’est ce qu’elles ont décidé de faire après.
Oui, il y a aujourd’hui des initiatives, créées par d’anciens membres de notre communauté, qui prétendent promouvoir une éducation scientifique de qualité. Mais soyons clairs : ce qu’elles promeuvent avant tout, ce sont leurs propres leaders. L'image. L’égo. Et souvent, une ambition personnelle masquée sous des discours creux.
Ce n’est pas une critique gratuite. C’est un constat amer. Ces initiatives-là ne sont pas le fruit d’un engagement profond, mais d’une stratégie de positionnement. Elles singent nos formats, nos mots, nos slogans, nos démarches, parfois jusqu’à l’absurde. Comme si copier suffisait pour légitimer leur cause.
Et ce qui rend le tout encore plus désolant, c’est que ces personnes étaient vulnérables, à l’origine. Nous les avons soutenues. Parfois même portées à bout de bras. Nous avons cru en leur potentiel, en leur sincérité. Mais elles ont préféré tourner le dos à l’essence même de ce que nous défendons : l’impact collectif, la valeur humaine, l’humilité dans le leadership.
En s’éloignant de notre communauté pour créer des copies déconnectées, elles n’ont pas simplement changé de cap. Elles ont écrit une histoire bancale. Une histoire où elles gomment les origines, où elles enjolivent leur rôle, où elles s’autoproclament pionnières de ce que nous avons bâti bien avant leur passage éclair.
Je ne peux pas recommander ces profils. Et je ne le ferai pas. Peu importe combien de fois ils citeront notre nom, combien de photos souvenirs ils publieront, ou combien de “réalisations” ils revendiqueront. Car l’honnêteté et la loyauté ne se bricolent pas après coup.
Je comprends que chacun a le droit d’évoluer ailleurs. Mais copier sans créditer, utiliser sans comprendre, et surtout détourner les valeurs pour construire une vitrine vide, ce n’est pas évoluer. C’est régresser avec style.
Alors à vous qui nous lisez : apprenez à faire la différence entre ceux qui œuvrent vraiment pour le bien commun, et ceux qui reproduisent pour se vendre. Ne vous laissez pas séduire par l’apparence. L’éducation scientifique, la vraie, ne se limite pas à un logo ni à une page Facebook bien animée.
Nous, on continue. Avec intégrité. Avec les vrais. Et sans faux-semblants.