Faut-il attendre un "bon" gouvernement pour agir ?

Publié le • Opinions

Bon, soyons francs : on attend quoi, exactement ? Le gouvernement parfait ? Un président qui maîtrise l’alchimie et transforme nos problèmes en or ? Une loi magique qui fait disparaître le chômage et téléporte Madagascar dans le G7 ?

Si c’est ça, installez-vous confortablement, prenez du pop-corn et prévoyez une longue attente.

Parce que l’histoire nous l’a prouvé : aucun gouvernement n’a jamais satisfait tout le monde. Et pourtant, certains avancent. Certains construisent. Certains transforment des idées en réalité, pendant que d’autres… comment dire… perfectionnent l’art de râler sur Facebook.

Quand on attend, d’autres avancent

La politique, c’est comme la météo : ça change tout le temps, et on ne peut pas toujours prédire si ça va être ensoleillé ou chaotique. Si on attend le climat idéal pour planter, on meurt de faim.

Pendant que certains débattent de qui a tort et qui a raison, d’autres forment des jeunes, lancent des business, créent de la valeur. Pas par amour du gouvernement. Pas par naïveté. Mais parce qu’ils ont compris une chose essentielle : 👉 Un pays ne se limite pas à ceux qui le dirigent.

Si demain, Madagascar devient une puissance économique, ça ne sera pas grâce à une phrase bien placée dans un débat politique, mais parce que des gens ont décidé d’agir, malgré tout.

Le piège de l’attentisme : bienvenue dans la zone morte

Certaines personnes ont une logique étrange : "Pourquoi se battre alors que l’État ne fait pas son boulot ?"

🤔 Ah. Donc on préfère ne rien faire et attendre que quelqu’un d’autre règle le problème ?

Si tout le monde applique cette théorie, on peut fermer boutique tout de suite.

Le développement d’un pays, ce n’est pas un abonnement Netflix où on attend que le prochain épisode sorte. C’est une participation active. Une accumulation d’initiatives, d’actions concrètes, de tentatives (certaines ratées, d’autres brillantes).

Attendre un gouvernement idéal, c’est comme attendre que les embouteillages d’Antananarivo disparaissent d’eux-mêmes. Spoiler alert : ça n’arrivera pas.

Les vrais résistants ne sont pas ceux qui crient le plus fort

Il y a une fausse idée qui circule : si tu fais quelque chose de bien dans ce pays, c’est forcément que tu "roules pour le pouvoir". Sérieusement ?

Créer de la valeur, ce n’est pas de la politique, c’est du bon sens. Quand on donne aux gens des outils, des compétences, des opportunités, on leur permet d’être moins dépendants de l’État. Et ça, c’est le vrai contrepoids à l’instabilité.

Vouloir que son pays avance, ce n’est pas de la soumission. C’est juste refuser d’être un simple spectateur dans un feuilleton politique sans fin.

L’histoire ne retient pas les champions de la critique

Regardez ceux qui ont marqué leur époque. Vous pensez qu’ils ont attendu l’alignement des planètes pour agir ? Non. Ils ont fait avec ce qu’ils avaient, dans des contextes loin d’être idéaux.

Parce que l’histoire ne retient pas ceux qui ont passé leur temps à expliquer pourquoi ça ne marchera pas. Elle retient ceux qui ont essayé quand même.

Alors, plutôt que d’attendre que Madagascar devienne un paradis fiscal sans corruption ni coupures d’électricité (on peut toujours rêver), posons-nous la seule vraie question :

💡 Qu’est-ce que je peux faire, là, maintenant, avec ce que j’ai, pour que ça aille un peu mieux ?

Parce que le changement, ce n’est pas un décret. Ce n’est pas une promesse électorale. C’est un choix. Un acte. Un mouvement.

Et devinez quoi ? Ça commence toujours par ceux qui décident d’agir.

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