Madagascar pourrait amorcer, dès l'année scolaire 2025-2026, une profonde transformation de son système éducatif. Ce projet, inspiré des meilleures pratiques internationales, vise à offrir aux jeunes des compétences concrètes et professionnelles dès l’école primaire. Une approche qui répond à un besoin crucial : préparer les générations futures à un monde en constante évolution. Mon ambition, en tant que mentor en éducation de qualité, est de voir naître une éducation qui forme des jeunes capables de relever les défis de demain. Voici une réflexion sur ce que pourrait être cette révolution.
Des compétences pratiques au cœur de l'éducation
Pour construire un avenir durable, chaque élève pourrait être amené, dès le primaire, à acquérir au moins deux compétences pratiques en plus des matières traditionnelles. L'idée est simple : introduire des formations aux métiers tels que la plomberie, la coiffure, ou encore la programmation et l'installation de systèmes solaires. Cette approche vise à préparer les enfants à des métiers porteurs tout en favorisant l’apprentissage par la pratique, une dimension essentielle que j'encourage au quotidien.
Les HayDojos : vers l'excellence pour tous
Pour accompagner cette transformation, l’introduction de HayDojo pourrait jouer un rôle clé dans les écoles et les centres communautaires de Madagascar. Ces pôles d'apprentissage seraient des lieux dédiés à l’acquisition de compétences techniques et à l’entrepreneuriat, où les jeunes pourraient découvrir divers métiers grâce à des ateliers pratiques et un mentorat personnalisé. Je crois fermement en l’importance de former les jeunes aux soft skills tels que la communication et le leadership, des compétences indispensables pour réussir dans le monde professionnel.
Une formation sectorielle pour répondre aux besoins du marché
Les HayDojos permettraient aux jeunes de se former dans des domaines variés, adaptés aux réalités économiques locales. Par exemple, le secteur de la construction pourrait inclure des compétences en plomberie ou en installation de faux plafonds. Dans le secteur agricole, essentiel à l’économie malgache, des formations en apiculture, horticulture, et élevage seraient proposées. Cette approche sectorielle permettrait aux jeunes de développer des compétences immédiatement utiles sur le marché du travail, un enjeu crucial pour leur avenir.
Intégrer la culture numérique : une priorité pour Madagascar
Outre les compétences pratiques, il est essentiel d’intégrer la culture numérique au cœur de l’enseignement, avec des modules sur le coding et la robotique. Dans un monde où le numérique touche tous les secteurs, je suis convaincu qu'offrir aux jeunes un accès aux technologies modernes comme nous avons fait chez STEM For Good depuis 10 ans est une priorité. Ce serait un véritable levier pour leur permettre de s'adapter rapidement aux nouvelles exigences du marché de l’emploi.
Des répercussions positives sur l’emploi et l’économie
Cette réforme, qui pourrait voir le jour rapidement, aurait un impact majeur sur l'économie malgache en luttant contre le chômage et le manque de compétences. Avec des jeunes formés à des métiers traditionnels et aux nouvelles technologies, Madagascar pourrait réduire significativement son taux de chômage et favoriser l'émergence d'une génération de jeunes entrepreneurs. Mon expérience dans la gestion d'événements internationaux m'a appris que le développement de compétences concrètes, allié à une vision d’avenir, est la clé pour bâtir une économie plus résiliente.
Un système éducatif repensé pour l'excellence
Il ne s’agit pas simplement de réviser les programmes scolaires. Ce projet représente une vision à long terme pour un système éducatif qui forme non seulement des élèves, mais aussi des citoyens compétents et engagés. Mon engagement est de faire des écoles des lieux où l’on transmet non seulement des connaissances, mais aussi des compétences pratiques et un esprit d'innovation. D’ici 2030, Madagascar pourrait devenir un modèle en matière d'éducation de qualité, prêt à affronter les défis du futur.
Les HayDojos seraient les piliers de cette transformation, en offrant un cadre inspirant et pratique où les jeunes pourraient apprendre et se perfectionner. Grâce à cette initiative, Madagascar pourrait redéfinir son système éducatif, en mettant l’accent sur la qualité de la formation et en préparant chaque enfant à être un acteur de changement dans sa communauté. Pour moi, cette réforme incarne une vision forte : celle d’une éducation où chaque jeune dispose des outils pour construire son avenir et contribuer au développement de son pays.