Comment flairer un “piratage” qui sent l’excuse bidon ?


Ah, le bon vieux « c’est pas ma faute, c’est le méchant pirate ! ». Une excuse tellement classique qu’on pourrait presque l’imaginer dans un musée des alibis ratés, entre la légendaire "mon chien a mangé mon devoir" et le fameux "je pensais que c'était du sans-gluten". Mais comment débusquer ces prétendus piratages qui ressemblent plus à une tentative désespérée de noyer le poisson qu’à un véritable casse informatique? Spoiler : c'est souvent aussi crédible qu’un élève prétendant que son ordi a crashé pile au moment d’envoyer son devoir.

Le timing qui clignote en rouge fluo

D’abord, parlons timing. Si le soi-disant « piratage » survient pile au moment où un truc gênant ou carrément bizarre est dévoilé, alerte rouge ! Genre, un site officiel affiche des infos bizarroïdes, hop, quelques heures après, l’équipe derrière balance : « Nos systèmes ont été piratés ! ». Mmmh, vraiment ? Curieusement, ces pirates ne s’amusent jamais à faire apparaître des photos de chatons, juste des trucs qui ressemblent à des boulettes bien humaines. Coïncidence ? Je ne crois pas.

L’excuse niveau débutant

Quand il s'agit de faux piratages, les responsables ont souvent un script ultra-basique : « On enquête sur une cyberattaque sophistiquée. ». Traduction : « On panique, on croise les doigts pour que vous gobiez ça, et on espère que personne n’appelle un expert en sécurité. ». Ah oui, parce qu’un vrai piratage, ça laisse des traces. Des logs. Des détails techniques. Pas juste un mail vague et stressé disant : « Tout va bien, sauf que non. »

La chorégraphie du déni

Ensuite, observez la danse du déni. Si les responsables commencent à parler en boucle de « piratage », mais évitent soigneusement d’expliquer ce qui s’est passé, ça sent l’entourloupe. Imaginez un pote qui vous dit : « Ma voiture est tombée en panne parce que… euh… des extraterrestres ont siphonné l’essence. ». Vous allez poser des questions, non ? Alors pourquoi on devrait accepter des explications floues quand il s’agit d’un site web ?

L’absence de preuves béton

Ah, les fameuses preuves. Elles sont comme les chaussettes dans une machine à laver : toujours mystérieusement absentes. Un vrai piratage, ça se prouve, avec des rapports techniques et des analyses. Un faux, c’est plus compliqué. Si tout ce que vous obtenez, c’est un communiqué disant « On travaille avec des experts », mais aucun détail sur comment ni quoi, préparez vos sourcils à se lever jusqu’au plafond.

Les failles de sécurité oubliées

Et parlons-en, des failles ! Quand un site ou une page est piraté, on découvre souvent que la sécurité ressemblait plus à une porte de grange mal fermée qu’à un coffre-fort. Si les responsables ne parlent pas de mesures mises en place pour éviter que ça ne se reproduise, c’est peut-être qu’il n’y a rien à éviter – à part la vérité.

La mise à jour magique

Mais le clou du spectacle ? C’est quand, soudain, tout est réparé comme par magie, sans explication. Les « résultats corrigés », les « pages restaurées », et le tout dans un délai tellement court que même Harry Potter n’en reviendrait pas. Vous savez quoi ? Les vrais pirates n’opèrent pas comme ça. Et les vraies solutions, ça prend du temps. Alors si c’est trop rapide pour être honnête, eh bien… c’est peut-être parce que ça ne l’est pas.

Une question d’intuition

Enfin, fiez-vous à votre instinct. Si l’histoire a plus de trous qu’un fromage suisse et que les explications sonnent comme une improvisation sur un karaoké pour débutants, il y a de fortes chances que l’on vous mène en bateau. Alors gardez vos lunettes de détective bien vissées sur le nez, et souvenez-vous : un faux piratage, c’est souvent un écran de fumée.

Moralité : quand on vous vend un « piratage », prenez le temps d’inspecter les ficelles qui le maintiennent. Vous pourriez bien découvrir qu’elles sont un peu trop visibles pour être vraies.

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